Timor Mortis

La plénitude polyphonique de la Renaissance. Missa pro defunctis de Charles d’Argentil, motets de Jehan Barra, Lamentations de Claudin de Sermisy.
Sans renoncer à l’excellence et à la maîtrise du contrepoint de leurs prédécesseurs de l’Ecole flanco-flamande, ces trois compositeurs ont en commun une écriture plus homophonique, privilégiant la qualité de la prosodie. Ce choix esthétique confère à leurs œuvres une sonorité épanouie, qui restera l’idéal des musiciens de la Renaissance.

Virgo Mater

Entre tradition et modernité, l’Ecole de Notre-Dame de Paris (XIIIe s.) est l’un des phénomènes artistiques les plus fascinants de l’histoire de la musique. Perotin, le grand maitre de cette école de composition, pose ici les bases de l’équilibre mélodique occidental.
Fasciné par ces musiques qu’il pratique depuis 4 décennies, Dominique Vellard a composé 3 motets qui s’intègrent parfaitement dans ce répertoire médiéval novateur.

Héritages

Ce projet « Héritages » est né de l’envie de revisiter en famille les musiques qui nous ont nourris, celles qui ont été déterminantes dans nos choix futurs, celles qui continuent de nous enthousiasmer. Nos parcours nous ont permis de réféchir aux diférences et aux similitudes que nous pouvions trouver dans nos travaux, tous ces récits clairs et ces rituels définis qui régissent l’ “ici et le maintenant“, mais aussi tout ce qui s’effectue de manière subtile, implicite, indirecte et inconsciente.
Se crée ainsi un assemblage improbable où styles et siècles se mêlent, dialoguent et jouent ensemble une partition parfois iconoclaste, mais toujours réjouissante.

Douce Dame – L’âge d’or de l’Amour courtois

Parallèlement aux grands romans médiévaux, une poésie lyrique en langue vernaculaire se développe dans le sud puis le nord de la France : Troubadours et Trouvères. Dès l’origine chez ces derniers, poésie et musique sont étroitement liées, donnant naissance à un art profane entièrement monodique. C’est l’Amour courtois qui est au centre de l’important corpus qu’ils nous ont légué. Le culte de la femme –qui prolonge et parfois se mêle à celui de la vierge Marie– est le thème principal de ces poésies pleines de grâce.